Le confort c’est des normes (ISO7730 et « standard 55 » pour l’Amérique du Nord) mais c’est surtout compenser les pertes de calories de notre enveloppe corporelle. Les pertes se décomposent ainsi:
o 60% par la radiation, émission sous forme de rayonnement
o 22% par l’évaporation de la sudation
o 15% par la convection
o 3% par la conduction
Dans le bâtiment, il faut:
o Dans le neuf, il est impératif concevoir un bâtiment bio climatique. Nous avons trop vu des maisons passives qui fonctionnent l’hiver mais qu’il faut climatiser l’été!
o Opter pour un isolant de toiture avec au moins 12 heures de déphasage, opter pour un isolant qui soit aussi un isolant phonique.
o Bien définir les caractéristiques thermiques de ses menuiseries.
o Bien gérer son humidité relative grâce à une VMC adéquate et entretenue, faire le bon choix des membranes pare-vapeur et pare-pluie, privilégier un isolant à forte inertie hygroscopique et thermique.
o Privilégier des matériaux à intérieurs à faible diffusivité et forte effusivité tels que les enduits de chaux.
o Si on marche pieds nus, privilégier le parquet sinon il va falloir chauffer le carrelage.
Le choix d’un isolant approprié et de sa bonne mise en œuvre apporte plus de confort à température égale.
C’est bien connu l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas. Pour atteindre cet adage, il faut réduire les besoins en énergie. L’isolation est un des gros facteurs d’amélioration mais il est loin d’être le seul, voici les autres éléments sur lesquels on peut jouer :
o VMC : d’un point de vue uniquement thermique, la VMC permet de réguler le %HR (pourcentage d’humidité relative) donc de minimiser les besoins d’énergie pour chauffer l’air. La diminution du %HR permet aussi d’éloigner les risques de condensation donc de dégradation du bâti.
o Utilisation de matériaux à forte effusivité comme la chaux et faible diffusivité.
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Lors de la mise en œuvre d’une isolation thermique il faut en profiter pour sélectionner des matériaux et des techniques qui réduisent la propagation des ondes sonores. De la sorte, vous bénéficierez de performance thermique associée à de la performance acoustique. Pour simplifier, les bruits se propagent par voie aérienne (bruit aérien) ou à travers des supports solides (bruit solidien). Pour combattre les bruits aériens, il faut boucher tous les trous permettant à l’air de circuler. Pour combattre les bruits solidiens, il faut travailler sur les effets masse-ressort-masse.
Notre définition d’un isolant sain et bio compatible est qu’il peut être intégralement digéré par le sol en quelques années, s’il est rendu à la nature.
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L’empreinte carbone est une préoccupation majeure qui se concrétise par l’adoption de la RE2020 (effective au 1er Janvier 2022). Il faut considérer quatre phases pour évaluer l’empreinte carbone dans le choix d’un matériau isolant:
o La phase de production des matériaux,
o Le phase de transport des matériaux sur le chantier,
o La phase d’exploitation du bâtiment, il faut trouver le juste milieu entre l’énergie pour compenser les pertes thermiques (par conséquent l’émission de carbone) et le coût de l’isolation,
o La phase de recyclage des matériaux qui fait suite à la construction puis à la démolition du bâtiment.
Il va sans dire que le choix des biosourcés est une évidence dans ce domaine.
Court terme: C’est bien connu l’énergie la moins chère et la moins polluante est celle que l’on ne consomme pas. Pour atteindre cet adage, il faut réduire les besoins en énergie. L’isolation est un des gros facteurs d’amélioration mais il est loin d’être le seul, voici les autres éléments sur lesquels on peut jouer :
o VMC : d’un point de vue uniquement thermique, la VMC permet de réguler le %HR (pourcentage d’humidité relative) donc de minimiser les besoins d’énergie pour chauffer l’air. La diminution du %HR permet aussi d’éloigner les risques de condensation donc de dégradation du bâti.
o Utilisation de matériaux à forte effusivité comme la chaux et faible diffusivité.
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Long terme: Nos enfants sont nés avec une culture du bio et un plus grand respect de planète que leurs parents. D’ici 10 ou 15 ans ils chercheront des habitations saines et efficientes. La valorisation de ces habitats sera surcotée par rapport aux habitats traditionnels.